La question par rapport à l’âge maximum pour commencer le skate revient fréquemment. A première vue, le skate peut paraître être un sport plus destiné aux “jeunes” (on va dire jusqu’à 30 ans). Pourtant il est tout à fait possible de commencer après. Certes l’approche et la progression ne sera pas la même que pour une personne ayant commencé tôt, néanmoins au vue des différentes façons de faire du skateboard, il y a toujours un moyen de débuter dans ce sport.
Avoir une bonne condition physique
Comme pour beaucoup de sports, avoir une bonne condition physique pour débuter le skate est un plus. Qu’est-ce que je veux dire par “bonne condition physique” ? C’est simplement bouger régulièrement la semaine et manger équilibré. Le skate demande une bonne coordination des mouvements et de bons réflexes, qui se développent chez les personnes actives. Rien que le fait de marcher ou mieux de courir une à deux fois par semaine permet déjà d’avoir une base suffisante. De plus avec un minimum de condition physique, vous allez pouvoir faire des sessions de skate plus longues, donc progresser plus rapidement.
L’alimentation est également importante car la nourriture est le carburant principal pour le corps. J’ai remarqué que faire du skate après avoir manger un burger est souvent compliqué car on se sent lourd et le corps n’a aucune pêche, un peu comme lorsque vous mettez du gasoil à la place de l’essence. Les plats basiques types pâte + légume sont faciles à faire et fournissent tous les nutriments nécessaires pour le bon fonctionnement du corps. Cela joue aussi beaucoup sur la récupération après l’effort. Plutôt que de pratiquer qu’une seule fois par semaine, vous pourrez plus facilement enchaîner deux, voire trois sessions de suite. Au-delà, la fatigue risque d’être trop importante.
Prendre les bonnes habitudes
Les échauffements et les étirements sont essentiels et ne doivent pas être négligés. Ils servent à mettre la machine en route et, surtout, évitent les contusions musculaires. Ils prennent généralement moins de 10 minutes et vous assurent une session en bonne et due forme.
La sieste est une pratique que j’affectionne particulièrement car elle permet de refaire le plein d’énergie dès qu’un petit coup de mou se fait ressentir. Votre concentration sera au maximum et remet les yeux en face des trous, chose ô combien importante en skateboard!
La dernière habitude à avoir est de mettre des protections. Celles-ci encaissent les coups à votre place et vous serez plus confiant. Psychologiquement, le fait de se savoir protégé laisse plus de place à la prise de risque c’est-à-dire à essayer de nouvelles figures. Plus le corps prend de l’âge, moins il est apte à encaisser et surtout à récupérer. Même si la plupart des skateurs ne mettent pas de protection (dont je fais partie), ce n’est pas une raison pour faire de même.
L’équipement optimal se compose d’un casque, coudières, genouillères et protège-poignets. Les protège-poignets et les genouillères sont les équipements qui encaissent le plus. Les protège-poignets sont très utiles lorsqu’il faut se rattraper avec les mains et les genouillères sont souvent utilisées pour glisser sur celle-ci après une figure ratée (particulièrement en bowl et en rampe verticale)
Commencer le skate par la rampe
Il existe plusieurs disciplines en skate dont la rampe. C’est celle qui est la plus accessible lorsque l’on commence tard le skateboard. Contrairement au street, vous n’aurez pas besoin de savoir faire des ollies, monter sur des trottoirs ou encore sauter des marches. Si vous savez tenir en équilibre et pivoter sur vos roues arrière, vous pourrez déjà faire 60% des figures en courbes. C’est également la discipline qui usent moins le corps. A titre de comparaison, en street vous devez absorber les impacts lors des réceptions ou encore vous retrouvez par terre à cause d’une tranchette. En rampe, le skate est en contact avec le sol 80% du temps. Il est également plus facile de sauter de sa planche dès que la figure ou le grind ne partent pas correctement.
On retrouve souvent différents types de courbe dans les skateparks, offrant ainsi la possibilité de progresser à son rythme.
Au tout début, le top est de commencer par la mini-rampe. Ce sont des courbes à partir d’un mètre de haut, pas très raides et adaptées à n’importe quel niveau. C’est vraiment le top pour les débutants car ça permet de prendre confiance et de réaliser ses premières figures sans prendre trop de risques.
Ensuite, il y a les bowls. Les courbes sont plus grosses, il faut apprendre à “pomper” pour prendre de la vitesse afin de pouvoir faire des tours dedans sans poser le pied.
Progresser à son rythme
Une chose très importante est de ne pas comparer son niveau par rapport aux autres, surtout s’ils sont plus jeunes que vous. De 14 ans à 25 ans, les marges de progression sont énormes : le corps récupère vite, les responsabilités sont moindres donc plus de risques peuvent être pris.
A partir de 30 ans, la machine ralentit. Les temps de récupération sont plus longs et la résilience du corps n’est pas la même.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de vous comparer uniquement avec le skateur que vous étiez hier. Ce sont les petites victoires qui comptent. Si vous avez réussi à tourner sur une rampe sans perdre l’équilibre, vous êtes sur le bon chemin. Demain vous saurez le faire sur un coping! Certes vous aurez peut-être l’impression que les skateurs autour de vous progressent beaucoup plus vite que, mais on s’en fout. Ce qui compte c’est que vous soyez meilleur qu’hier à chaque que vous montez sur la planche.
Au final commencer le skate tardivement est tout à fait respectable car peu de personnes seraient prêtes à commencer une telle activité qui demande des capacités peu communes. Une fois que vous aurez pris du gallon en rampe, pourquoi ne pas s’essayer au street en apprenant le ollie ou en sautant votre premier trottoir?
Pour conclure, n’oubliez pas que les seules limites sont celles que l’on se fixe à soi-même!
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Bonsoir.
Et bien pour moi ,j’ai commencé le roller loisir à 47 ans ,à 48 ans je me suis intéressé au roller freeride ensuite freestyle, d’ailleurs j’ai 3 paires de roller, dont une monté en rockered pour les plots.
Mon fils fait du skateboard au skatepark, et je me suis dit ,je vais essayer, en plus j’en ai 51 aujourd’hui, j’ai réussi à rouler avec ,un peu galère au début ,mais j’y suis quand même arrivé.
Bon c’est certain qu’à mon âge, je ne vais pas faire le bowl avec.
Par contre en roller street, je fais un peu les rampes.
Par contre vous avez raison on ne voit que des trottinettes freestyles aujourd’hui dans les skateparks ,très très peu en roller, et un peu en skateboard.
Bonjour Yann
Merci pour ce retour!
Oui, le skate n’a jamais été une activité facile, surtout au début. Rien que le fait de vouloir s’essayer au skateboard à 51 ans, c’est déjà une grande étape. Vous verrez qu’à force de pratiquer, vous serrez de plus en plus à l’aise sur la board.
Pour le bowl, vous pouvez très bien commencer par faire de simples aller-retour en bas des courbes, puis ensuite essayer d’aller de plus en plus haut. C’est en découpant un objectif en plusieurs étapes qu’on finit par l’atteindre 🙂
Bonjour a tous , j’ai commencé le skate a 32 ans ! Rien n’ est impossible , après je ne partais pas de zéro car j avais déjà skater dans ma jeunesse pendant pas mal d année mais j’ ai fais une petite pause de 15 ans avant de recommencer au moi de mars de cette année ! Bon j avous que les articulations prennent cher ! Mais c’est tellement satisfaisant alors n’hésitez pas il n’ est jamais trop tard
Bonjour Rémi,
Merci pour ce retour directement du terrain! Eh oui le skate n’est pas l’activité la plus tendre pour les articulations. La courbe, comme la mini-rampe ou le bowl, sollicite moins les articulations après une longue période de pause. Concernant le street, rien ne vaut les échauffements ainsi qu’un temps de repos suffisant entre chaque session pour laisser le corps se reposer 🛹.
Comme vous le dites, il n’est jamais trop tard!
Salut à vous on voit de plus en plus de papa reprendre à rider, au début on emmène ses enfants au skateparck et après on craque on se rachete une board, après les enfants restent à la maison et nous on repart skater entre pote ds les skateparck de la région parce que maintenant on a des voitures( avec des bières ds le coffre) fini les mobylettes et tout ça a 40 balais !! On kiff !!!
Salut François!
AU charme du skateboard, beaucoup y succombent! C’est sûr que la voiture est un énorme plus pour se balader entre la multitude de skateparks qui poussent chaque année. La mobylette avait quand même un côté plus « aventure » que l’on retrouve moins avec la voiture!