La grande question de l’âge et du skate … Il est très difficile d’y répondre car de nombreux paramètres rentrent en compte : hygiène de vie, activité physique, alimentation … Cependant il y a des bonnes pratiques qui permettent de rallonger son temps sur la planche afin d’en profiter au maximum. Certes vous ne pourrez pas vous lancer sur des sets de 20 marches, mais avec une pratique raisonnée, vous avez encore de belles années de skate devant vous! Il n’y a qu’à voir Tony Hawk qui à 53 ans envoie des airs de l’espace en rampe verticale!
Adapter sa pratique
Le corps n’encaisse pas de la même façon à 20 ans qu’à 40 ans. Généralement le nombre d’essais pour plaquer une figure sur un gap ou des marches réduit fortement lorsque l’on prend de l’âge. Pour garder une certaine longévité, il faut savoir adapter sa pratique en se dirigeant vers des domaines moins traumatisants pour le corps, comme la courbe par exemple.
Même si vous avez fait du street toute votre vie, se diriger vers le bowl ouvre de nouvelles perspectives par rapport à la pratique du skate. Certes au début il n’est jamais facile d’apprendre un nouveau domaine, pourtant il se peut fortement que vous finissiez par y prendre goût!
Se ménager
Se ménager fait écho avec adapter sa pratique car en effet le corps met plus de temps à récupérer d’une session. Même si ça parait contre-intuitif, s’accorder des temps de repos plus long fait également progresser. Pourquoi? Plutôt que d’enchaîner les sessions pour finalement être à bout de souffle au bout d’une heure, revenir plein d’énergie après un petit break est beaucoup plus productif.
En vous accordant des temps de récupération, les risques de blessures diminueront également. Même les plus grands sportifs ont des séances dédiées à la récupération. Ça veut bien que les bienfaits du repos sont une composante essentielle pour améliorer ses performances et pouvoir durer dans le temps.
Accepter une progression plus lente
Plus on avance dans le temps, plus la progression est lente. Vouloir skater comme à 20 ans avec un corps de 40 ans est source d’une frustration permanente. Ça serait comme vouloir rattraper une Ferrari avec une clio.
Plutôt que de vivre dans le passé, se concentrer sur le présent est beaucoup plus satisfaisant car c’est là que l’on peut réellement constater l’avancement. Ce qui compte vraiment, c’est la progression faite lors des dernières semaines ou des derniers mois. Votre plus grand challenger est la personne que vous étiez hier.
La progression plus lente s’explique aussi avec les obligations du quotidien. Lorsqu’on a une famille et un travail, forcément on doit faire plus attention. Il y a un juste équilibre à trouver entre obligation et prise de risque.
S’étirer et s’échauffer
Il n’y a pas de secret. Pour skater le plus longtemps possible, faire attention à son alimentation et prendre soin de son corps est primordial.
Là où ces choses n’avaient que peu d’importance quand on était jeune (pourtant elles le sont peu importe l’âge), en avançant dans les années, le corps vous fait vite comprendre lorsqu’il y a quelque chose qui ne va pas.
Pour être au top de sa forme, voici quelques conseils :
- S’échauffer avant chaque session
- S’étirer après chaque session
- Manger sainement (et non la pizza n’est pas top comme légume!)
- Prendre des bains glacés ou des douches froides pour la récupération des muscles
Pour clore cet article, j’ai choisi une citation du défunt Jay Adams qui disait : « On n’arrête pas le skate parce qu’on est trop vieux mais on le devient quand on arrête de skater »
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Bonjour.
Tout à fait.
Ayant commencé moi même le roller à 47 ans ,le freeskate et freeride à 48 ans et les plots à 49 et un peu de skatepark, d’ailleurs du coup j’ai trois paires de roller maintenant, dont une monté en rockered.
Mais comme mon fils fait du skateboard au skatepark en club ,j’ai essayé à 51 ans ,bon j’ai regardé comment il faisait, le placement des pieds, du corps, son entraîneur m »a expliqué aussi les vis sur la planche ce n’ est pas pour la déco ,j’arrive à rouler avec ,à le lever aussi pour avancer, bon je ne serai jamais aussi à l’aise que sur les rollers ,ni aussi doué que mon fils, mais ce qui est important, c’est de s’amuser.
D’ailleurs tout à l’heure nous allons à la patinoire, et je vais tenter un powerslide avec des patins à glace comme avec les rollers.
Tout à fait Yann, votre commentaire sur le fait de prendre du plaisir peu importe son niveau me rappelle un proverbe qui disait quelque chose du style: « Au lieu de rester les yeux fixés sur le sommet de la montagne, commence par regarder les fleurs à tes pieds. »